Michaela Meschke est chorégraphe, metteuse en scène, interprète et professeure de danse contemporaine.

 

Née en Suède, Michaela Meschke cultive une passion pour les langues. Après un Bac de langues classiques et modernes, elle continue à apprendre l’italien, le grec et le français. Elle s’installe à Paris où elle se forme en danse contemporaine et théâtre auprès de Rencontres Internationales de Danse Contemporaine, l’ Ecole Jacques Lecoq et à Alvin Ailey American Dance Theatre lors d’un séjour à New York.

 

Un parcours universitaire vient enrichir sa pratique: une Licence de Théâtre à Paris 3 et une Maitrise de Danse à Paris 8, et l’amène à écrire pour Danstidningen, le principal journal de danse de Suède. Elle étudie la danse contact et l'improvisation auprès d'Anna Halprin, Nancy Stark Smith, Kirsty Simson, Claire Filmon, Didier Silhol, Rosalind Crisp et David Zambrano.

 

 

Elle crée sa première chorégraphie en 1996 et depuis elle développe de nombreux projets de scène, où la danse est liée au théâtre et aux arts plastiques. Ses recherches artistiques traitent des questions d'identités, sur comment vivre ensemble, en portant un regard particulier sur la société contemporaine. Son écriture de textes théâtrals mélange l'intime et l'absurde avec des questions existentielles, en laissant une part important à l'humour. 

 

L’expérience du spectateur se place au centre de son travail, ce qui l’amène à se tourner vers des formes performatives pour l’espace public. En laissant une ouverture à l’interaction, le public peut s’approprier le propos, comme s’il lui était personnellement adressé.

 

Elle collabore avec les metteurs en scène Françoise Roche, Olivier Boréel, Ruth Uscalovsky et le collectif Bis Itineraire. Sur les invitations d'Anne Dreyfus et Fanny Gayard, elle crée deux performances. Ses créations sont présentées en France et en Europe, notamment le Palais de Tokyo, le Carreau du Temple, Le Générateur, le Salon du Montrouge, le Théâtre des Roches et le Regard du Cygne.

 

 

 

 


« Michaela comprend sa responsabilité d’artiste comme de « laisser apparaître ». Ses créations ne sont pas linéaires, elles ne racontent pas. Elles proposent un parcours biscornu durant lequel, comédiens, danseurs et spectateurs ajustent leur tempo. Instinctivement, elle superpose des motifs complexes. Le temps s’écoule dans la toile savamment tissée. Chaque maille est une surprise, l’occasion d’ouvrir un nouvel univers commun, le top pour un nouvel ajustement collectif. Chaque étape sera peut-être l’occasion d’entrevoir la fulgurance de l’intime. »

 

                                                                                          Mélodie Cartel